Le Billet aux Vertues Thérapeutiques

21 avril 2007

Quand je pousse la porte de mon agence de voyages préférée,
c'est toujours pour consommer,
la carte bleue prète à chauffer.

En février,
j'ai poussé cette porte
avec dans la tête
un billet pour l'Irlande
en voyage organisé,
j'entrave que kouik à l'anglais.

1500 euros.

Pour 1 semaine.

Gloups.

A savoir que j'ai un prochain voyage pour septembre.

Ca passe pas financièrement.

Changement de cap.

L'Egypte.

1200 euros.

Calcul rapide :
ça peu coller.
En faisant super gaffe dans l'avenir.

Puis en discutant,
y avais Madère
et
La Crète.

Ppppffffffff
.......

Je ne savais plus quoi choisir.
Tempête sous un crâne.

Alors,
je suis repartie
sans billet
mais avec une tonne de doc a potasser
et
les Pyramides en toile de fond.

C'est extrèmement rare que ça m'arrive.

Courant Mars,
avec mon frangin,
on a voulu faire du rangement dans l'atelier,
et on s'est retrouvés
avec 2 tonnes et demi de gravas
et
des projets de travaux pour au moins 2 ans
et
les frais qui vont avec.

Là,
vous avez qu'une partie du chantier,
venez et levez la tête....
on est cinglés mon frangin Eric et Moi.

Puis mon genou
a recommencé a faire grève,
mes hormones a déclarer la guerre,
mes migraines a me défoncer le cerveau,
et je vous parle pas des nausées qui vont avec.

Une grande fatigue fatiguante
s'installant,
je me suis secoué le prunier :
fallais faire quelque chose
et vite
!!!!!

Pouvais pas rester comme ça
!!!!

Alors j'ai repoussé la porte magique de l'Agence
et
cette fois là
je suis ressortie avec un billet d'avion.

Pour où donc ?

LE Portugal.

Et ouais,
encore et toujours.

Mon Port d'attache à moi.

Mon endroit où je vide mon cerveau à moi.

Les Pyramides m'attendrons bien encore 1 an.
Elles bougeront pas,
j'en suis sûre.

Je pars dimanche après avoir été voter.
Après l'isoloir, je saute dans l'avion.
Si c'est pas du sens civique, ça....hein ?

Et depuis que j'ai mon billet,
je vais mieux.
J'ai toujours 1000000000 de trucs à faire,
certes
et c'est épuisant,
j'ai toujours mon genoux et mes hormones
qui me rappelent qu'ils sont là,
mais
les migraines et les nausées ont disparues.

Bon début.

Et le moral reviens au beau fixe.

Les travaux ont bien avancés,
je suis fière de mon frangin
qui aura mis 41 ans pour construire son 1er mur
et
qui ne pourras jamais renier ses origines
car pour un auto-didacte
(qui en plus, sans les conseils des maçons familliaux qui sont repartis au pays)
il s'y prends super bien
et
ZUT
il fait déjà nuit à l'heure où j'écris ce billet
alors
je vous en reparlerais à mon retour.

Retour pour le 1er mai.

Ce billet aura peut-être des allures plaintives
pour certains,
mais,
à leur grand dam
ce n'en est pas.
J'ai voulu juste raconter les évenements, les faits.

Comme dans un blog.

Je vous embrasse tous et toutes,
blogeurs et non-blogeurs
qui venez aux Zazaneries.